Raphael Mallon
Du 8 au 22 septembre 2012-
vernissage
le samedi 8 septembre à partir de 16h
Crée en 1999 rue Pasteur,à Lyon (France), la galerie La Rage
présente principalement des artistes de la mouvance art singulier.
Parallèlement à l’art officiel, fondé sur des principes académiques hérités
de la Renaissance italienne, l’art singulier, création autodidacte existe depuis
toujours en Occident. Longtemps ignorée, elle prend à présent le chemin de la
reconnaissance. Ces dessins, peintures et sculptures hors-normes enrichissent
notre définition de l’œuvre d’art.
La Rage est d’une part l’atelier du peintre sculpteur Loren d’autre part la
galerie de l’association « Dîtes 33 »
Elle s’implique dans la vie de la Guillotière son quartier, ( la fête de la
lumière, des ateliers pour les enfants …) comme au niveau international (elle est
le siège de l’association « La sauce singulière » organisatrice de la biennale
internationale d’art Hors les normes de Lyon)
Avec les pinceaux, les bons verbes et les pigments ; de ses artistes
« débutants » ou reconnus elle se bagarre pour notre petit monde à nous, dont
chacun est acteurs. Les expositions présentées à la Rage sont des moments de
fraternité ou chacun peut rencontrer les artistes autour de moments conviviaux.
L’association "Dîtes 33" gère la galerie La Rage et le Fond d’oriflammes à louer« Sortons les oriflammes » et organise d’autres évènements.
La Rage est :
L'atelier de Loren
le siege et la galerie
de l'association
"Dîtes 33"
présentation de "Dîtes 33"
programmation 2010
"Dîtes 33 "c'est aussi
des manifestations
"Dîtes 33"
Dîtes 33 Organise
comme la féte des lumieres, etc
"Dîtes 33 "
Sortons
les oriflammes
La Rage est :
aussi le siege de
La Sauce Singuliere
qui organise La
BHN
Biennale Internationale
d’art Hors les normes
La rage c'est aussi:
des livres et
des CD
en depos-vente
(voir la rubrique librairie)
"Dites 33" association
fondatrice de la biennale d
'art singulier burlesque
de St Etienne
de l’association
"Lyon Galeries d’Art Rhône-Alpes"
Raphael Mallon
Du 8 au 22 septembre 2012-
vernissage
le samedi 8 septembre à partir de 16h
vendredi 15 juin
-A partie de 19 H 30
Soirée Vidéo à La Rage avec:
le label Crok Note -
Diffusion de collages vidéos,
Trilogie Remède (durée 40 mn),
Bientôt Tous Gradué (durée 35 mn)
Reservé à un public averti
Entrée, 2 pour les adhérents "dites.33"
, 3 € pour les non adhérents -
Crok Artiste Singulier - http://www.entrepote.org/sitejoomla/index.php?option=com_content&view=article&id=259:un-artiste-un-place-samedi-17-septembre-2011&catid=33:redacviedelasso
La Galerie La Rage
vous invite à découvrir l'exposition
« CRIER » par Didier Burgaz
"Tout a commencé par la lassitude de peindre. Dans mon affreuse solitude, malgré la consolation si brève que procure l'alcool et dans le chaos de ma pauvre tête, j'étais quand même contraint de peindre. Contraint, comme on est contraint par instinct de rester la tête hors de l'eau.
Quand à cette lassitude, elle provenait de mon impuissance à prendre le temps à s'appliquer pour tenter de mener à bien un tableau. Alors j'ai peint dans l'urgence, vite, précipitamment, avec une furieuse énergie, le tube à la main écrasant par petits traits les couleurs sur la toile, le tout retravaillé ensuite au couteau. Je ne pourrai procéder autrement, cherchant avec hâte un repos incertain dans un rapide résultat pictural.
Les tortures sournoises et insidieuses qui me rongeaient le cerveau m'ont conduit à tenter d'exorciser ce mal par la déformation et la défiguration des têtes et des corps, exprimant à chaque fois sur ces visages un cri : que ce soit celui de la stupeur, de l'effroi ou de l'angoisse ou de l'étonnement.
La vie m'a conduit, somme toute, a être quelque peu « anar » mais ce que je nomme « anarchie » n'a rien à voir, pour moi, avec un engagement politique (ce qui serait d'une triste médiocrité !). Je crois que l'anarchie telle qu'on la vit, telle qu'on la médite, celle qui nous fait agir d'une manière ou d'une autre ressemble au fond à un immense cri d'amour au coeur du désespoir. Etre peintre n'est-ce pas alors essayer de convertir ce désespoir en espérance ?..."
dans le cadre du festival 6e Continent 2012 "Le Monde à Lyon"
Joel Crespin; Saint.Molotov; Bernard.Lenen; Catherine Ursin Didier Chenu; Chantal Roux Charlotte Rondard; Denis Bonnes, Louis Molle, Jean-François Rieux; Loren, Guy Dallevet
dans le cadre du
festival 6e Continent 2012 "Le Monde à Lyon"
Exposition collective avec
Joel Crespin; Saint.Molotov; Bernard.Lenen; Catherine Ursin Didier Chenu; Chantal Roux Charlotte Rondard; Denis Bonnes, Louis Molle, Jean-François Rieux; Loren, Guy Dallevet
Pot de decrochage le vendredi 1er juin à partir de 19h
Du 27 Avril au 16 mai 2012-
-
(ouverture le mardi, jeudi, vendredi, samedi de 15h à 19 h et sur RDV)
“Je m’interroge sur nos sensations intermédiaires de présence/ absence, l’espace tantôt se dilue, se dérobe, s’exhalte, la touche elle-même est soumise aux possibilités physiques et sensorieles du moment…
Être à distance et dans le coeur, cette hésitation, je ne peux m’en départir, entre des mondes organiques et des mondes plus diffus qui relèvent de la trace, à la limite de l'effacement, de l'informel. Certains éléments sont hypertrophiés comme des ondes de choc imprimées dans nos mémoires, d’autres crient l’absence et l’indicible de notre propre temporalité. Je peins dans cet entre-deux, entre figuration & défiguration, autoportraits & portraits. L’espace qui se construit se dérobe et ne renvoie jamais que des questions, il dément toute projection, interdit tout refuge. Si je définis un emplacement ce pays est l’exil.
Il y a presque toujours une figure humaine, qu’elle soit évidente ou recouverte. Les formes sont hypothétiques mais la figure humaine est toujours là, dans sa solitude et sa persistance. Je me rends compte combien les éléments s’organisent toujours autour de cette figure humaine, si paysage il y a, il se crée par (autour de?) cette figure. En fait d’entrée de jeu nous sommes condamnés à être là (comme dit Sartre, la liberté est un fardeau), vivre est une lutte quotidienne, nous devons être là. Peindre c’est lutter, c’est s’extraire de la matière brute, c’est un vertige et un réaménagement mental, point de surbrillance c’est une quête d’existence…”
Hortense Yé
un premier livre en bonne et due forme, de Combor
Dès qu'une page est tournée, un projet a basculé.
Ce roman traite d'une manière poétique et quelque peu évaporée de la célèbre loi de Galilée, selon laquelle "la hauteur de la chute (H) est proportionnelle au carré du temps t écoulé".
Mais ceci s'applique à l'humain, dans sa chimie aussi bien que dans ses projets.
Voici donc que l'autogestion et les rencontres de hasard, l'activité artistique et les études minéralogiques sont passées au crible de cette terrible loi, qui est aussi celle de la poésie. Toute pratique entamée entame par là sa propre chute.
Le narrateur, vivant pour les autres dans le récit qui s'achemine vers la vieillesse, les met en lumière par fractions fugitives. Il ne finira jamais son étude, car les corps considérés sont des corps déjà tombés, l'élan vital les a traversés, pour les réduire en poudre de pyrite, l'or des fous.
Un récit où il faut accepter de se laisser porter, sans quoi l'attention elle-même s'évapore, et tout retombe.
Combor.
Nous fêterons sa sortie l 22 avril, de 12h00 à 17h00, à la galerie La Rage, 33 rue Pasteur (Guillotière).
Venez en toute simplicité, accompagnés si vous le désirez d'un petit panier de victuailles liquides et solides... et aussi de vos voix et instruments, tant qu'à faire.
« Paroles en création » est un projet né de la rencontre entre deux artistes lyonnais aux univers singuliers : celui du conteur Thierno Diallo et du jeune artiste contemporain Vincent Routhier. Pendant plusieurs semaines, ils ont mêlé leurs savoirs, leurs pratiques et leurs talents avec ceux d'apprentis-conteurs (issus d’un groupe d’initiation au conte co-animé par le Centre Social Bonnefoi et la Bibliothèque du 3ème), unis par une même conviction : de l’échange naît la création.
Récits de vie, textes, couleurs, et imaginaires s’entrecroisent dans ce conte fantaisiste créé pour l’occasion. Rassemblant amateurs et professionnels, tradition et modernité, arts de la scène et arts plastiques, « Paroles en création » est un conte placé sous le signe de la diversité.
Bienvenue dans l’univers du Conte. Evasion garantie !
soirée Contes :
Vendredi 16 mars – 19h
Mairie du 3ème arrondissement, salle Eugène Brouillard - Lyon
Entrée libre – Tout public
Avec :
Thierno DIALLO, conteur
Vincent ROUTHIER, arts visuels
Lisa RAPHEL, musique
Charlotte, Elyse, Evelyne, Jean-Paul et Ludiwyn, conteurs amateurs
A l’issue de la représentation, une rencontre avec les artistes est organisée autour d’une petite collation.
« Paroles en création » est un projet porté par Dites 33
Présentée par Artame Gallery, Paris 20ème
(ouverture le mardi, jeudi, vendredi, samedi de 15h à 19 h et sur RDV)
Diane l’enchanteresse…
Dessin, peinture, couleur, collage…Diane Staveris aime cet univers artistique depuis toujours. Au collège, déjà, son professeur de dessin la repère, souhaitant la mettre sur la voie des Beaux Arts…Mais elle souhaite rester libre et créer comme elle respire, quand bon lui semble, selon ses pulsions et ses impulsions. Jusqu’à 20 ans, son travail est extrêmement productif, accompagnant ses études littéraires et des états d’âmes douloureux. Puis Diane se marie, a deux enfants, et s’arrête de peindre. Elle ne reprendra qu’à l’âge de 30 ans, à la suite d’une hospitalisation, quand le désir de créer l’aide à refaire surface. Vingt ans plus tard, Diane explore toujours la couleur, son élaboration picturale est joyeuse et son univers chamarré particulièrement créatif…« Je ne prépare jamais rien à l’avance, je n’anticipe pas la création, cela vient, comme cela, sans que je ne sache comment, ni pourquoi…C’est un besoin, une nécessité qui me fait du bien et le plus souvent m’amuse… », explique Diane. Les personnages sont au centre de son oeuvre. Ils naissent au gré de son crayon, sous forme de puzzles et de couleurs. Un détail revient sans cesse : c’est une main tendue que d’autres artistes – peintres, sculpteurs, photographes, infographistes, plasticiens – ont attrapé au sein d’Artame Gallery, un groupe d’entraide mutuelle (GEM) dans lequel Diane continue à oeuvrer
Du 7 au 22 Janvier 2011 Carte blanche à Mireille Belle,
Du 5 au 26 février Fogeron Hervé
Du 16 février au 15 Mars 3e Biennale d'art singulier burlesque de St Etienne
Du 19 Mars au 2 Avril Les Formages de Bernard Pelligand
Du 9 avril au 23 Avril en écho au GRAND SALON de la micro édition CHARLIE LENOIR et JULIEN DUPONT
Du 12 mai 4 Juin TLEO
Du 17 au 28 mai 13e édition du festival 6e Continent Karl Mullen
Biennale internationale d'art Hors les Normes de Lyon Les initiateurs
14 octobre Lyon la nuit des galeries
10 novembre experiences numeriques
Du 8 au 11 décembre Fête des Lumieres Lyon 2011« Les Champs Mémoriels »
Carte Blanche
à Samy Fouché
Artiste présentée
Natasha Krenbol
du 7 au 28 janvier 2012
Sur le toit de l’enfer
Et regardons les fleurs.
Issa Kobayashi (1763-1828)
Natasha Krenbol appartient à la génération des enfants, ou plutôt des petits-enfants, de Jean Dubuffet mais aussi de poètes comme Henri Michaux. S’alimentant aux sources du blues, du jazz, et des musiques ancestrales de tous les vieux continents, elle fait partie de ces artistes dont la culture, mondiale et le sang, mêlé, semblent porter la mémoire de tous les peuples en voie de disparition : la famille des poètes, volontairement primitifs et cosmopolites, de Mother Earth, actuellement en grand danger.
Pas étonnant si son œuvre, nourrie, dans ce qui s’est longtemps appelé le Tiers-Monde, du contact avec les terres de la vie simple, ouvre naturellement des frontières qui, à ses yeux, devraient être effacées depuis longtemps. Chemin faisant, une autre vie du mental lui est devenue familière. “Hasards objectifs ”, signes, rencontres, sont pour elle la trame d’un quotidien devenu mystique, dans une époque où c’est la vie elle-même qui est surréaliste et où tout, pour les peintres, comme pour les poètes, peut être support de voyance.
Concert de petits personnages, semblant tracés d’un doigt enfantin sur la buée d’une vitre ou d’un coup d’éponge sur un tableau noir encore tout laiteux d’avoir été fraîchement effacé, l’art de Krenbol n’a pas de dimension et il se projette aussi bien dans l’infiniment petit (le timbre-poste) que dans l’infiniment grand (les longues bannières enroulées sur une baguette de bambou, comme les kakeshiku japonais).
La peinture est, pour elle, un engagement total, une façon de vivre, de respirer, comme la musique, qui partout l’accompagne et constitue le fil conducteur de son œuvre. Ce sont justement d’autres airs, d’autres mélanges qu’elle nous propose à voir, dans ses toiles si vivantes où tout danse et tout bouge, toute une culture qu’elle porte partout avec elle, comme le conteur itinérant sa mythologie personnelle. […]
L'art "nègre", au début du siècle, exerçait sur les artistes une influence surtout formelle, et d'une certaine manière relativement extérieure. Il n'y a aucune trace d'exotisme dans l'Afrique de Krenbol, une Afrique purement intérieure, rappel du temps où, si les paléontologues disent vrai, tous les hommes étaient noirs et où, simple espèce parmi les espèces, ils nouaient encore avec toutes les dimensions du cosmos des liens magiques, dont l'humanité moderne essaye en vain de retrouver le secret.
Animaux, plantes, humains, créatures imaginaires, tous les êtres se valent dans l'univers de Krenbol, où le petit et le grand ont la même importance aux yeux du Créateur. Et on y sent une tendresse particulière pour les mille petits détails, essentiels, qui font tout le charme et le miracle de l'existence. C'est un univers d'un animisme naturel, où la vie suit son cours, à son rythme, têtu et obstiné, comme l'âne, compagnon privilégié du Totopiok.
Là, réside le secret de ce qui donne à ces oeuvres tant de vie : dans la surimpression d'au moins deux mondes, deux préoccupations, à la fois opposées et complices, comme dans l'existence. Ici la poésie retrouve l'espace de se donner libre cours, et l'on sent la fraîcheur d'une libre et talentueuse improvisation : celle qui, comme en musique, sait associer le feeling, le don, et ce sens très particulier de l'équilibre que développent les grands vivants, à force de parer les coups à droite et à gauche.
Laurent Danchin
Ecrivain, critique d’art
mycelium-fr.com