un premier livre en bonne et due forme, de Combor
Dès qu'une page est tournée, un projet a basculé.
Ce roman traite d'une manière poétique et quelque peu évaporée de la célèbre loi de Galilée, selon laquelle "la hauteur de la chute (H) est proportionnelle au carré du temps t écoulé".
Mais ceci s'applique à l'humain, dans sa chimie aussi bien que dans ses projets.
Voici donc que l'autogestion et les rencontres de hasard, l'activité artistique et les études minéralogiques sont passées au crible de cette terrible loi, qui est aussi celle de la poésie. Toute pratique entamée entame par là sa propre chute.
Le narrateur, vivant pour les autres dans le récit qui s'achemine vers la vieillesse, les met en lumière par fractions fugitives. Il ne finira jamais son étude, car les corps considérés sont des corps déjà tombés, l'élan vital les a traversés, pour les réduire en poudre de pyrite, l'or des fous.
Un récit où il faut accepter de se laisser porter, sans quoi l'attention elle-même s'évapore, et tout retombe.
Combor.
Nous fêterons sa sortie l 22 avril, de 12h00 à 17h00, à la galerie La Rage, 33 rue Pasteur (Guillotière).
Venez en toute simplicité, accompagnés si vous le désirez d'un petit panier de victuailles liquides et solides... et aussi de vos voix et instruments, tant qu'à faire.